Le Tshizaka, un fétiche utilisé par certaines femmes pour manipuler les hommes. Une croyance Africaine controversée.

En République Démocratique du Congo, comme dans la plupart des pays africains, la femme a occupé et continue d’occuper, dans certaines circonstances une place de second plan. Comme en Afrique traditionnelle, la femme s’occupe de tout ce qui est ménager sous le commandement de son mari bien sûr ; celui-ci étant le chef de famille incontesté et incontestable.

Si dans toute la RDC les femmes sont restées dociles ; dans les Kasaï par contre, une des provinces de la RDC, certaines femmes ne supportent pas du tout le dictat des hommes et recourent au Tshizaka.

En fait, le Tshizaka est un fétiche pour dominer les hommes dans le mariage ou hors du mariage.

Très souvent, selon des sources locales, les femmes recourent au Tshizaka pour dominer les hommes et briser les effets de certaines traditions. Notamment, chez les Luba, l’infidélité ou l’adultère de la femme cause la mort du mari ou des enfants, sinon d’elle-même.

Vous pouvez en douter, pourtant c’est vrai !  Selon un chef coutumier Kasaien, la femme est sacrée et elle ne peut appartenir à deux hommes… C’est une institution sur laquelle les esprits veuillent.

Et c’est surtout pour annuler les effets de cette tradition que certaines femmes aux mœurs légères pratiquaient le Tshizaka. Les femmes ayant le Tshizaka prennent immédiatement le dessus sur leurs maris ou leurs hommes. Cela se caractérise par un autoritarisme de la femme qui décide de tout, fait tout et va n’importe où sans consulter son mari.

En réalité, les hommes victimes de ce fétiche deviennent, à en croire les Kasaiens, des idiots… ils perdent tout de l’homme qu’ils ont été !  La femme usant du Tshizaka peut même faire des enfants avec un autre sans que le mari n’y trouve un inconvénient.

Vous l’aurez compris, le Tshizaka est un fétiche qui affaiblit les hommes et donne aux femmes un pouvoir surnaturel d’autorité sur les hommes.

Messieurs, n’êtes-vous déjà pas victime d’une telle femme ?!

source: congonews