Depuis le jeudi 20 juin, la chanteuse et vedette internationale Rokia Traoré est derrière les barreaux. Le motif est un contentieux conjugal dans lequel deux parents, l’homme de théâtre belge, Jan Goossens, et l’artiste malienne se disputent la garde d’une jeune fille âgée aujourd’hui de neuf ans. Rokia Traoré a été condamnée par la justice belge en 2023 à deux ans de prison pour non-représentation d’enfant à la personne en ayant la garde.
« Je l’ai trouvé très bien. Elle est très combative. Elle pense à protéger les droits de sa fille qui est encore à Bamako », explique Maddalena Claudia Del Re, l’avocate de la chanteuse Rokia Traoré emprisonnée depuis vendredi à la prison de Civitavecchia, à une centaine de kilomètres de Rome. En compagnie de l’ambassadeur du Mali, Me Del Re lui a rendu visite ce mercredi afin de prendre des nouvelles et étudier sa défense suite à son arrestation à l’aéroport de Fiumicino. Une arrestation alors qu’elle s’apprêtait à jouer pour la Fête de la Musique en dépit d’un mandat d’arrêt européen délivré contre elle par la justice belge.
Rokia Traoré est derrière les barreaux, mais pas abattu si l’on en croit son avocate : « Elle a envie de défendre ses droits et ceux de son enfant. Elle cherche à résoudre cette situation qui a malheureusement endommagé sa carrière. Elle se trouve dans un bon état d’esprit. Elle est très forte, combative et intelligente. »
De son côté, l’avocat de Jan Goossens, son ex-conjoint, explique que son client a proposé « un nouvel accord familial » qui permettrait de concilier les deux points de vue concernant la garde de la jeune fille au milieu de ce contentieux. Lire la suite sur RFI