Il fait semblant de tomber en transe en plein culte, juste pour fr@pper le pasteur qui sort avec sa femme

Décidément avec Dieu tout est possible dans les églises de réveil. Soupçonnant le pasteur principal d’entretenir une relation sentimentale avec sa petite amie, un fidèle a simulé une transe devant l’assemblée et s’est mis à frapper violemment ce dernier. Une belle occasion pour une fois de plus d’accuser le diable.

Les fidèles de l’église de la « victoire des derniers jours », située au quartier la base dans le quatrième arrondissement de Brazzaville, ont vécu un spectacle atypique le vendredi dernier, lors du culte. Pour une première fois, un fidèle sous l’effet de la transe s’est mis à bastonné le pasteur comme dans un vrai combat.

La médiation du protocole et d’autres fidèles n’ont pas suffit pour calmer les ardeurs de ce fidèle. Aussitôt, le diable a été accusé d’en être l’auteur intellectuel et spirituel. Costume trois pièces super 200, totalement déchiré, cravate rouge froissée, et visage tuméfié, le pasteur mis en sécurité pendant un moment est quand-même revenu pour demander à l’assemblée de prier pour le fidèle dont le diable s’est servi pour l’atteindre lui et son église.

Phtoto d’illustration

Mais bien plus tard, la rumeur courait entre les fidèles. Le boxeur du jour avait juste simulé sa transe pour régler ses comptes au pasteur, soupçonné d’être son rival.

Membre actif de la chorale de l’église, le fidèle déchaîné et cocu avait été averti par plusieurs voix de la liaison de sa petite amie, aussi choriste avec le pasteur. Après avoir surpris un message suspect du pasteur dans le téléphone de celle-ci, il a décidé d’organiser cette correction divine du pasteur.

Une correction qui est bien passée comme une lettre à la poste et qui a crée l’admiration de quelques fidèles, hostiles au caractère pervers du pasteur. Mais au Congo, appartenir à ces églises de réveil a fait perdre la lucidité à bon nombres. Bien que parfois confondus par le fait accompli, les fidèles ont du mal à se séparer du pasteur, mais bien au contraire le défendent. : «  Dieu a interdit de juger ses serviteurs » entend-on souvent dire.