Une adolescente de 14 ans , G.P.C.M, a été placée, le 21 juin dernier, sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Franceville. Et pour cause. Elle aurait tué sa mère par empoisonnement. Esther Dike Nzoghet , une Gabonaise de 48 ans, agent comptable à la subdivision des TP d’Okondja, a trouvé la mort quelques minutes seulement après avoir ingurgité du poison dissous dans sa bouteille de soda.

Les faits se sont produits le 13 juin 2024 à Okondja, le chef-lieu du département de la Sébé-Brikolo. L’enquête aussitôt diligentée par les éléments de la brigade de gendarmerie locale a permis de mettre la main sur G.P.C.M, la propre fille de la défunte.

Interrogée, la mise en cause est passée aux aveux. Selon ses déclarations, ne pouvant plus supporter les réprimandes de sa mère et le contrôle parental relativement à ses virées nocturnes et à sa relation amoureuse, l ‘ adolescente aurait alors versé du camphre dans une boisson, aux fins d’endormir sa mère pour une longue durée. Histoire de lui permettre de sortir librement la nuit.

Sauf que c’est plutôt le pire qui est arrivé. Des témoins, des proches de la famille, affirment que G.P.C.M avait une conduite désinvolte. Elle ne se gênait plus d’emmener des copains à la maison, qu’elle entraînait ensuite sur le lit de sa mère en l’absence de cette dernière.

À propos de la boisson empoisonnée, une source proche du dossier précise qu’en rentrant à la maison le soir, Esther Dike Nzoghet avait une bouteille de soda, qu’elle a mise au réfrigérateur. Le lendemain, c’est au frère jumeau de G.P.C.M qu’elle demande de la lui apporter. Mais, curieusement, sa fille s’est précipitée pour le faire.

Après quelques gorgées, la mère s’étonne du mauvais goût de la boisson, avant de la renverser. Sauf que les deux ou trois gorgées prises auraient suffi pour la tuer.

En effet, 30 minutes après, elle s’est effondrée. Conduite à l’hôpital de la localité, elle a rendu l’âme. La dépouille de la victime a été acheminée à Libreville, le chef-lieu de sa province natale, après une veillée mortuaire à Franceville.

Ce crime a naturellement plongé sa famille biologique et les populations d’Okondja dans la stupeur et la consternation.

source: union.sonapresse.com