A 68 ans, il est le père de plus de 100 enfants et le mari de 12 femmes

Par Grace Matsiko  AFP © 2023 AFP

Du nom de Musa Hasahya Kesera 68 ans, il est le père de 102 enfants et peine à subvenir à leurs besoins ou même à se souvenir de leurs prénoms.

A 68 ans, il est à la tête d’une famille de 12 femmes, 102 enfants dont le plus jeune est âgé de 10 ans et le plus vieux de 50 ans. Il a en outre 578 petits-enfants.

Il est devenu une attraction dans son village de Bugisa, dans l’est de l’Ouganda, mais il s’arrêtera là. « J’ai appris de mon attitude irresponsable d’avoir eu autant d’enfants dont je ne peux pas m’occuper », assure-t-il. Sa vaste famille vit entre une maison délabrée au toit de tôle rouillée et une vingtaine de huttes en terre situées à proximité.

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« Avec ma santé défaillante et moins d’un hectare de terre pour une si grande famille, deux de mes femmes sont parties car je ne pouvais plus subvenir à l’essentiel, comme la nourriture, l’éducation ou l’habillement », souligne ce père de famille, actuellement sans emploi. Pour éviter que la famille ne s’agrandisse encore, ses épouses prennent des moyens de contraception. « Pas moi », lâche-t-il.

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La polygamie est autorisée en Ouganda. Musa Hasahya Kesera s’est marié pour la première fois en 1972 à l’âge de 17 ans lors d’une cérémonie traditionnelle.  Son premier enfant est né un an plus tard. « Comme on n’était que deux enfants (dans sa famille), mon frère, mes parents et mes amis m’ont conseillé d’épouser plusieurs femmes pour avoir beaucoup d’enfants et agrandir notre patrimoine familial », explique-t-il. Attirés par son statut de vendeur de bétail et de boucher, des villageois lui offrent alors la main de leurs filles, certaines encore mineures – une pratique interdite depuis 1995.

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Avec les années, il ne peut même plus identifier ses propres enfants. « Je ne me rappelle que des noms du premier et du dernier né, je ne me souviens pas de la plupart des autres », avoue-t-il sans détour, en fouillant dans des piles de vieux cahiers à la recherche de détails sur leurs naissances : « Ce sont leurs mères qui m’aident à les identifier ». Musa Hasahya Kesera avoue avoir aussi du mal à se souvenir du nom de certaines de ses épouses. Il doit les demander à……..lire la suite sur information.tv5monde.com